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5 Façons de vivre simplement sa vie- Ce qui c'est passé

Publié le par Steeve Bessong

 

 Un nouveau jour se lève, réveillant aussi Sarah ; elle se lève et regarde Matek toujours endormi près d’elle et se souvient de la merveilleuse soirée de la veille commencée dehors et finie dans la chambre et elle sourit. Sans plus rien ajouter, elle se lève et se dirige vers la salle de bain, l’endroit par excellence du rêve féminin; elle y met un temps fou. Elle en ressort  fraiche et belle. Ses longs cheveux noirs collés à sa peau  caramel, ses lèvres légèrement tremblantes sous le froid, et la serviette montrant combien délicieux est….. Bref, elle sort du bain et constate que son mari est déjà parti. Et tout comme elle, il déteste le retard, alors elle s’habille et saute dans sa voiture, sans même petit-déjeuner. Elle arrive au travail, pressée de rejoindre son bureau. Seulement quand elle arrive à la porte de son bureau, elle voit Charles sortir de l’ascenseur. Elle sait très bien qu’il est en retard, mais elle ne lui dit rien, et baisse plutôt le regard. Mais lui, il lui dit bonjour, et elle se sent forcée de répondre, il lui demande si elle va mieux, et elle répond oui d’une voix cassée. Charles observe toute la nervosité de Sarah au niveau de ses mains qui tremblent et n’arrivent pas à ouvrir la porte de son bureau. D’une voix calme il lui propose son aide, elle voulait refuser, mais elle n’eut pas besoin car Matek à ce moment sors de son bureau et appelle  Charles. Heureusement, il était temps ; elle était au bord de l’apoplexie. Alors elle respire profondément et entre dans son bureau. 

Charles est un employé de la compagnie d’assistance que Sarah a fondé avec son mari. S’il faille mettre Charles dans une catégorie, on le mettrait sûrement dans celle des personnes calmes et posées qui incarnent un certain mystère. C’est ainsi que dès son arrivée, Charles a tout de suite capté l’attention de Sarah qui voulait percer ce mystère émanant de lui. Il fut pris pour le poste de Directeur du marketing, et déjà dès le premier mois les visites et les clients ont doublé, bien-sûr c’est le genre d’exploits qui ne passent pas inaperçus ; il s’est par là attiré les bonnes grâces de Matek, et pour sa femme, rien que son caractère l’avait déjà fait. Et le rapprochement qu’il eut entre son mari et Charles fut la porte d’entrée vers le profond intérieur de Charles, elle ne s’était jamais doutée qu’elle pouvait y rester. Charles n’avait vraiment jamais changé avec elle, il n’avait pas non plus toujours été le même. Il était juste semblable à un piège béant, attendant sa proie. Il n’avait jamais fait de pas vers elle, il était toujours resté calme et courtois. Cependant, au fur et à mesure qu’elle voulait entrer dans sa vie, il lui ouvrait tout grandement les portes, et à chaque porte franchit, elle y gagnait un sourire et du plaisir ; ce sourire de femme qui traduit : « J’ai forte impression sur lui, j’ai le dessus. C’est mignon de voir à quel point je peux le manipuler… » Malheureusement, dans ce cas particulier ; tel est pris qui croyait prendre. Sarah qui voulait le connaitre et percer son mystère, se retrouve maintenant entrain de l’éviter. Comment avait-elle pu coucher avec lui, elle n’avait jamais pensé à cela, elle a toujours été maîtresse d’elle-même. Et il a fallu que seulement cette journée, qui avait pourtant bien commencée, elle fasse l’amour avec son employé, alors que son mari est tout près. Elle se met du coup à revivre cette journée de la veille dans sa tête : Elle était arrivée au travail, et avait besoin du rapport du dernier mois sur les ventes et le budget publicitaire. Elle est entrée sans toquer comme elle en avait l’habitude dans le bureau de Charles, elle l’a trouvé assis, perdu dans ses pensées. Il  se rendit compte qu’elle était là seulement quand elle l’appela. Il sorti brusquement de sa torpeur, et la vit là, placée près de lui. Elle traversa son bureau et posa sa main sur lui. Il avait vraiment l’air apeuré et affolé. Elle voulut savoir ce qui n’allait pas, il ne dit mot, elle insista, alors il voulut se lever, mais elle le saisit par les épaules et le força à s’asseoir, lui tint le visage entre les mains et lui dit d’une voix vraiment douce et pénétrante : « Tu peux tout me dire, je t’écoute ». Net à ce moment, il embrassa ses lèvres. Elle n’avait jamais pensé arriver à ce niveau, elle le repoussa, voulut parler, mais il l’embrassa à nouveau et la tint fort et serrée dans ses bras. Elle se débâtit trente seconde, puis se mit à lui rendre ses baisers. Elle s’était laissée submergée par le plaisir. Étant  fan de sensations fortes, elle avait quand elle était plus jeune rêvé de se faire violer. Elle désirait tellement en faire l’expérience, mais depuis son mariage, elle n’avait jamais voulu cocufier son mari, elle l’aimait et le respectait, et elle n’aimait pas ce qu’elle faisait, mais elle faisait quand même. Un peu comme si sa raison n’avait plus d’effets sur ses muscles, elle voulait quitter ses bras, mais le plaisir l’y retenait. Elle se disait : il faut que j’arrête, mais ses yeux se fermaient au rythme du moment et du mouvement, là sur une table de bureau. Elle regrettait déjà, mais cela n’empêchait pas qu’elle continua et pris un plaisir si grand qu’elle gicla abondement. Elle se détestait, elle se méprisait, elle, toute nue sur le bureau de son employé. Elle coula une larme, et l’essuya rapidement. Elle se releva, Charles était assis, avec un air de regret aussi, mais aucun des deux ne dit rien. Elle se rhabilla et se tourna pour s’en aller, s’arrêta net devant la porte, se retourna, et lui dit sur un ton vraiment autoritaire en montrant du doigt tout ce qu’elle avait versé par terre : « nettoie tout cela, et fais le toi-même, débrouille toi, mais personne ne doit voir ça » puis elle sorti. Elle sentit qu’elle n’aurait plus jamais une quelconque autorité sur lui après ce jour. Elle comprenait dès à présent beaucoup mieux ce verset de la lettre de saint Paul aux Romains : « Car le bien que je veux faire je ne fais pas, mais le mal que je ne veux pas faire je le fais ».  Elle n’était pas vraiment croyante, mais dans la vie il y a toujours ce petit moment où l’on souhaite vraiment avoir Dieu près de nous, et c’était le cas chez elle. Elle avait peur, elle avait besoin d’aide, elle avait besoin de quelqu’un pour la faire sortir de ce cauchemar. En une journée, elle a couché avec deux hommes différents ; son employé le matin, et son mari le soir et tout ça avait eu lieu la veille seulement.

Elle était encore en train de penser à sa journée de la veille, lorsqu’elle se souvint qu’elle n’avait pas pris les documents en question, il fallait qu’elle aille à nouveau dans le bureau de Charles.

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K
Waouh! La suite promet d'être tres passionnant
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Et surtout émouvante
D
c'est très intéressant
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