Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

5 Façons de vivre simplement sa vie- l'origine du mal

Publié le par Steeve Bessong

Étant de famille pauvre, Charles c’est toujours battu pour avoir ce dont il avait besoin. Il n’avait appris qu’à compter sur lui. Pour lui n’étaient important que l’honnêteté et l’honneur. Il était au bas de l’échelle sociale, mais était-ce une raison pour être au bas de l’échelle morale? Pour lui non. Pourtant, ce fut comme si tous les coups de la vie s’abattaient sur lui. D’humiliation à déception, il fut victime de beaucoup de bassesses, bassesses dont la gente féminine était cause et auteur. Il n’était vraiment amoureux que de sa mère, et le reste n’avait pas d’importance pour lui. Il était assez charmant, et ça il le savait, mais ce ne fut pas une raison pour en abuser non plus. De plus, sa crainte de la gente féminine et de ses bassesses était tout aussi grande, sinon plus, que son effet sur celle-ci ; et à raison! Vu tout ce par quoi il est passé. Même s’il a souvent fait des trucs avec bonnes intentions, il s’est toujours vu remis à zéro par ces femmes qui le désiraient ardemment. Bien qu’il ne l’eut dit lors de son entretien d’embauche, il fut chassé de son dernier emploie pour tentative de viol. Il fit toujours tout pour être un employé modèle. Vu le gros besoin dans lequel il était, perdre son travail était un trop grand luxe qu’il ne pouvait s’offrir. Mais bien sûr, ses efforts furent vains. Il fut renvoyé pour tentative de viol. Mais en réalité, il avait juste commis la bêtise d’être trop gentle. Il était tranquillement couché ce soir-là, il y avait déjà 2ans de cela, il regardait un film lorsque son téléphone sonna ; grande surprise! C’est Flore, la secrétaire de son patron. Elle vient de se faire agresser; il est près de 20h, et cela s’est passé dans un quartier assez reculé. Anxieux, et ne pouvant attendre plus, il se leva d’un bond pour aller la récupérer et la ramener chez elle. Il arriva quelques minutes plus tard à l’endroit qu’elle avait indiqué ; Il n’était jamais venu dans cette zone ; ça ressemblait beaucoup à un grand entrepôt abandonné. Il fit le tour pour essayer de la trouver, et il la découvrit toute nue couchée et lorsqu’il essaya de la soulever, sa surprise fut grande. Lui qui s’attendait à la voir blessée, entrain de pleurer, ou simplement faisant un truc qui laisserait voir qu’elle venait d’être agressée, la trouva belle et resplendissante, elle n’avait rien. Il comprit ses intentions lorsqu’elle voulut l’embrasser, et il se déroba. Il était vraiment énervé, et elle, déçue et impatiente de l’avoir lui. Face au grand refus du jeune homme, les voix s’élevèrent et les salles vides de l’entrepôt contribuèrent à porter leur conversation aux oreilles des populations alentours qui crurent cette fois à une véritable agression, et ils appelèrent la police. Celle-ci arriva très rapidement, à croire que c’est quand ils n’ont rien à faire qu’ils sont le plus efficace. Elle se jetait continuellement dans ses bras, et lui tentait juste de comprendre pourquoi elle insista tant. Il en avait assez, il voulut se tourner pour s’en aller, alors elle se lança sur lui une fois de plus, mais il la poussa violement, elle alla tomber sur le sol toujours aussi nue qu’à sa naissance, et ce fut la scène que la police vit. Évidemment, quand elle se releva elle était en pleure. Tout cela était suffisant pour qu’on croit à son histoire à elle : il la raccompagnait chez elle, mais soudain il bifurqua l’emmena ici, où il essayait de la violer, il avait enlevé tous ses vêtements, et qu’elle avait déjà vraiment très peur... Il voulut se défendre, il dit la vérité, mais bien évidemment, personne ne croyait ce qu’il disait et il avait mal devant tant de froideur et d’injustice. Il ne lui avait pourtant rien fait ; alors pourquoi est-ce qu’elle faisait tout ça? Mais il y a qu’une fille pour savoir pourquoi. Il passa une semaine en prison, mais les poursuites judiciaires furent abandonnées pour éviter de faire perdre à la boite pour laquelle il travaillait la confiance de leurs clients. À sa sortie, il fut viré sans indemnités, on le mit à la porte comme un mal propre. Pendant que tout cela se passait, il n’avait cessé de regarder vers Flore, si elle pouvait dire  la vérité au moins pour qu’il garde son poste, mais rien! Elle jouait tellement le rôle de la fille blessée dans sa chair. Il chercha plusieurs fois à croiser son regard, mais et à chaque fois qu’elle le regardait, son regard  à elle était froid et méprisant. Elle jouait tellement bien son jeu que Charles s’est demandé à un moment si ce qu’elle racontait n’était pas vrai. Puis il se demanda ce qui  se serait vraiment passé s’il avait simplement couché avec elle. Il n’aurait rien perdu, il aurait gardé son travail, et se serait volontiers évité d’être dans les bras du chômage à nouveau. Dommage ; s’était trop tard. Alors il se mit en quête d’un nouveau travail, ce qu’il ne tarda pas à trouver et meilleur en tout que l’ancien. Et depuis un an il travaillait en tant que directeur marketing. Il s’était promis de ne pas faire la même erreur que la dernière fois, et il comptait vraiment ne plus refaire cette bêtise. Lui qui n’avait jamais voulu se retrouver dans le faux, lui qui ne voulait pas être au bas de l’échelle morale, s’y était retrouvé sans rien faire ; et il s’était dit que lorsque l’opportunité ce présenterait, il frapperait. Il allait profiter si jamais cela se reproduisait.  

Cependant, un an après, cette vision des choses devait encore changer. Désormais c’est lui qui irait à la recherche de l’opportunité. Ça ce n’est qu’ hier qu’il l’avait compris. Il avait compris dès le départ que Sarah ne cherchait en rien à coucher avec lui, il savait très bien qu’elle voulait le percer à jour, et le jeu lui plaisait bien. Mais, comme dit plus haut, il avait confiance en ses charmes et ne doutait pas de ses capacités. Et, hier matin, il avait commencé son travail comme d’habitude, avec une forte envie d’être toujours le meilleur et de faire tout pour bien faire son travail. Mais en entrant dans son bureau, il reçut un appel de l’hôpital régional. On lui annonçait que sa mère était entre la vie et la mort, et on lui dit aussi qu’il n’avait depuis trois mois payé aucune facture. Il avait peur ; il avait peur de perdre sa mère. Où allait-il trouver de l’argent pour tout cela ? Qui pourrait l’aider ? Ou plutôt qui accepterait d’aider sa mère ? C’est sa mère quand même il se doit de tout faire. Mais où trouverait-il de l’argent ? Il entendit Sarah l’appeler, et il sursauta brusquement. Il ne l’avait pas entendu entrer, pourtant elle était déjà devant lui. Bien qu’elle insista pour savoir ce qu’il avait, il ne pouvait pas lui parler ; il ne pouvait pas tout lui dire. Mais quand elle tint sa tête dans ses bras, il comprit qu’il  pouvait faire d’elle ce qu’il veut, qu’il devait juste la rendre amoureuse de lui. En plus, elle possédait 49% de l’entreprise. Elle avait de quoi résoudre ses problèmes ; une fois de plus ses principes subirent un grand changement : Désormais lui-même, il allait chasser l’opportunité. Joignant l’acte à la parole, il fonça sur elle comme un bête assoiffée, il ne lui laissa pas de répit. Après leurs ébats, il se demanda s’il était toujours le bon ou il était déjà le méchant. Puis il se dit à lui-même : «  si je suis méchant, la vie n’a qu’à se tenir pour responsable ». Et ce soir-là, quand elle lui dit : « si j’ai besoin de ton aide je t’appellerais », il comprit la bataille intérieur qu’elle menait, et dans ces cas, à plus de 75%, le mal a raison. Il pensait encore à tout cela quand il la vit entrer dans son bureau. Il savait déjà qu’elle venait chercher les papiers qu’elle avait oubliés la veille. Allait-il laisser cette opportunité passer ?....

Commenter cet article